Si l’agriculture était menée par les femmes, en serions-nous là ?
Description de la ressource
Transformer les inégalités femmes-hommes et laisser émerger des systèmes agroécologiques plus justes.
Cette étude a été réalisée par Carine Pionetti, chercheuse indépendante en écologie politique et
genre/droits des femmes, sur la base d’une recherche bibliographique approfondie et d’une quinzaine
d’entretiens exploratoires auprès d’agricultrices françaises et de chargé.e.s de mission (MSA, Ministère de l’Agriculture, CIVAM, FNAB, ADEME, Conférération paysanne). Ce rapport s’appuie aussi sur des travaux de recherche-action au long cours sur la transition agroécologique, le genre et le changement climatique.
Introduction
A l’instar des agricultrices du reste du monde, les agricultrices françaises prennent en charge des
pans entiers de l’activité agricole sur les exploitations – pans souvent moins visibles que les
activités prises en charge par les hommes – et ce sont elles qui assument la quasi-totalité des
charges domestiques et familiales. Même sur les exploitations agricoles « gérées par des
hommes », les femmes gèrent, souvent dans l’ombre, l’administratif, la transformation ou la vente.
Les femmes sont aussi très présentes en tant que cheffes d’exploitation, puisqu’un quart des
exploitations françaises sont dirigées ou co-dirigées par des femmes.
Ces femmes co-exploitantes ou dirigeantes d’exploitations sont souvent motrices de changements
en faveur de la transition agroécologique : elles s’engagent plus que les hommes dans des
démarches d’agriculture bio, de transformation à la ferme, de circuits courts, de diversification.
Cependant, les agricultrices sont aussi touchées par les situations de crise et par les aléas
climatiques. Premier pays agricole d’Europe par sa production, la France est particulièrement
exposée au changement climatique, se classant au 15ième rang des pays les plus touchés au niveau
mondial. Comment les agricultrices sont-elles impactées par ces aléas climatiques ? Quels sont
leurs atouts pour s’adapter ? Quelles propositions les agricultrices engagées dans la recherche
d’un modèle agricole plus durable portent-elles, à l’échelle individuelle et collective ?
Oxfam France fait partie d’une Confédération internationale qui agit sur les inégalités et vise à
renforcer la justice sociale et la justice climatique. Début 2022, Oxfam France a commissionné un
rapport de recherche pour rendre plus lisibles les inégalités femmes-hommes dans le monde
agricole et la manière dont ces inégalités conditionnent la capacité des agricultrices à répondre
aux aléas climatiques sur leurs exploitations.
Cette étude apporte aussi des éclairages importants sur le rôle moteur des agricultrices et des
collectifs d’agricultrices dans la transition agroécologique.
Cette étude a été réalisée par Carine Pionetti, chercheuse indépendante en écologie politique et
genre/droits des femmes, sur la base d’une recherche bibliographique approfondie et d’une quinzaine
d’entretiens exploratoires auprès d’agricultrices françaises et de chargé.e.s de mission (MSA, Ministère de l’Agriculture, CIVAM, FNAB, ADEME, Conférération paysanne). Ce rapport s’appuie aussi sur des travaux de recherche-action au long cours sur la transition agroécologique, le genre et le changement climatique.
Introduction
A l’instar des agricultrices du reste du monde, les agricultrices françaises prennent en charge des
pans entiers de l’activité agricole sur les exploitations – pans souvent moins visibles que les
activités prises en charge par les hommes – et ce sont elles qui assument la quasi-totalité des
charges domestiques et familiales. Même sur les exploitations agricoles « gérées par des
hommes », les femmes gèrent, souvent dans l’ombre, l’administratif, la transformation ou la vente.
Les femmes sont aussi très présentes en tant que cheffes d’exploitation, puisqu’un quart des
exploitations françaises sont dirigées ou co-dirigées par des femmes.
Ces femmes co-exploitantes ou dirigeantes d’exploitations sont souvent motrices de changements
en faveur de la transition agroécologique : elles s’engagent plus que les hommes dans des
démarches d’agriculture bio, de transformation à la ferme, de circuits courts, de diversification.
Cependant, les agricultrices sont aussi touchées par les situations de crise et par les aléas
climatiques. Premier pays agricole d’Europe par sa production, la France est particulièrement
exposée au changement climatique, se classant au 15ième rang des pays les plus touchés au niveau
mondial. Comment les agricultrices sont-elles impactées par ces aléas climatiques ? Quels sont
leurs atouts pour s’adapter ? Quelles propositions les agricultrices engagées dans la recherche
d’un modèle agricole plus durable portent-elles, à l’échelle individuelle et collective ?
Oxfam France fait partie d’une Confédération internationale qui agit sur les inégalités et vise à
renforcer la justice sociale et la justice climatique. Début 2022, Oxfam France a commissionné un
rapport de recherche pour rendre plus lisibles les inégalités femmes-hommes dans le monde
agricole et la manière dont ces inégalités conditionnent la capacité des agricultrices à répondre
aux aléas climatiques sur leurs exploitations.
Cette étude apporte aussi des éclairages importants sur le rôle moteur des agricultrices et des
collectifs d’agricultrices dans la transition agroécologique.
Année de publication
2022
Autrice - auteur et/ou structure
Carine Pionetti pour OXFAM
Type de ressource
Guides, études et rapports
Thématiques
- Place des femmes dans le monde agricole
- Agroécologie et écoféminisme